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Moustiques en été : les 10 astuces à savoir.

10 choses à savoir absolument en 2025 sur les moustiques.

Tout le monde connaît la sensation désagréable d’une piqûre de moustique… et le bourdonnement qui gâche parfois nos soirées d’été. Mais que savez-vous vraiment des différents types de moustiques, des risques liés à leurs piqûres, ou de ce qui les attire ou les repousse ? Voici dix choses que vous ignorez sans doute à leur propos, afin de mieux connaître et éloigner les moustiques de votre environnement de vie pendant l’été.

Ce qu'il faut savoir sur les moustiques cet été

Il existe des milliers d’espèces de moustiques

On recense plus de 3 000 espèces différentes de moustiques à travers le monde, mais seulement une petite fraction pique les humains. En France métropolitaine, on compte plusieurs dizaines d’espèces.
Mise à jour 2025 — En Europe, le moustique tigre (Aedes albopictus) continue de s’étendre et est désormais signalé comme “établi” dans un nombre croissant de régions européennes. En France, il est présent dans la grande majorité des départements, ce qui renforce le besoin de prévention locale.

Seules les femelles piquent

Les moustiques se nourrissent du nectar des fleurs. Les femelles, elles, ont aussi besoin de sang — source de protéines — pour faire maturer leurs œufs (jusqu’à plusieurs centaines d’un coup, selon l’espèce). Elles percent la peau grâce à leurs stylets et injectent de la salive (anesthésiant et anticoagulant), d’où les démangeaisons.

Différence entre un moustique mâle et un moustique femelle.

C’est l’odeur de notre sueur qui attire les moustiques

Grâce à son odorat, le moustique détecte la sudation de la peau à près de 50 mètres !  Le moustique détecte le dioxyde de carbone que nous expirons, mais aussi des composés comme l’acide lactique ou l’octénol présents dans la sueur. Sport, fièvre, grossesse ou consommation d’alcool peuvent augmenter l’attractivité. La génétique influence aussi notre odeur corporelle — certains se font donc piquer plus que d’autres.

Le moustique est l’animal le plus meurtrier au monde

Serpent, scorpion, requin… Vous vous attendiez certainement à un animal plus impressionnant ? Et pourtant, c’est bel et bien le moustique qui est à l’origine du plus grand nombre de morts chez les humains, tuant chaque année plus de 700 000 personnes, en transmettant, par sa piqûre la malaria (aussi connu sous le nom de paludisme). Parmi les espèces en circulation en France, 12 sont considérés comme potentiellement dangereuses et font l’objet d’une surveillance particulière.

Les moustiques transmettent des maladies potentiellement graves (malaria/paludisme, dengue, chikungunya, virus du Nil occidental…).
L’Europe a connu une hausse des cas autochtones de dengue et de chikungunya ces dernières saisons, sur fond d’expansion d’Aedes albopictus. L’ECDC et l’OMS signalent plusieurs milliers de cas de dengue en 2025 à l’échelle mondiale (avec extension vers de nouvelles zones), et une circulation notable du virus du Nil occidental en Europe durant l’été 2025. La vigilance personnelle (répulsifs, vêtements couvrants) et la lutte anti-larvaire locale restent essentielles.

Le moustique existait déjà du temps des dinosaures

Des fossiles âgés de dizaines de millions d’années montrent que ces insectes étaient déjà présents à l’époque des dinosaures.

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Non, le moustique ne meurt pas après avoir piqué

Contrairement à l’abeille, la femelle moustique ne meurt pas après un repas de sang. Après fécondation, elle peut piquer de nouveau tous les deux jours environ, et chaque repas peut nourrir une nouvelle ponte. La durée de vie moyenne d’une femelle est de quelques semaines (parfois davantage selon les conditions).

Porter des vêtements de couleur claire aide à se protéger

Les moustiques (et d’autres insectes) sont plus attirés par les couleurs sombres. Les tenues claires, amples et couvrantes réduisent le risque de piqûre, surtout aux heures d’activité maximale des espèces locales.

Les moustiques cherchent l’eau stagnante pour pondre

La plupart des espèces pondent à la surface d’eaux stagnantes (coupelles, seaux, gouttières, récupérateurs, bâches…). Les larves se développent dans l’eau avant de devenir moustiques adultes. Limiter ou traiter ces gîtes larvaires est la base de la lutte.
En zone urbaine comme rurale, l’assèchement systématique des points d’eau temporaires demeure l’action la plus rentable pour casser le cycle de reproduction du moustique tigre, désormais largement implanté en Europe.

Les moustiques sont peu attirés par la lumière

Beaucoup d’espèces communes chez nous piquent surtout au crépuscule, la nuit, ou à l’aube, moments où les odeurs corporelles sont plus faciles à percevoir. Certaines espèces (Culex, Anopheles) fréquentent davantage les zones éclairées, mais la lumière n’est pas l’attracteur principal : l’odeur reste la clé.

Quelles sont les méthodes les plus efficaces pour se protéger ?

  • Réduire les gîtes larvaires : vider, couvrir ou traiter l’eau stagnante autour de la maison (coupelles, pneus, récupérateurs, gouttières, drains).
  • Barrières physiques : moustiquaires aux fenêtres/lits, ventilateurs (le flux d’air gêne le vol), vêtements clairs et couvrants.
  • Répulsifs cutanés : privilégier les molécules de référence avec des concentrations adaptées (DEET, picaridine/icaridine, IR3535, citriodiol/PMD), en respectant scrupuleusement les notices (enfants, femmes enceintes, zones tropicales, durée d’exposition).
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  • En extérieur : fumigations ponctuelles, spirales ou diffuseurs peuvent aider, mais la source (larves/eau) reste prioritaire à traiter.
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Les moustiques restent un enjeu majeur de santé et de confort en 2025. Si les solutions chimiques et technologiques occupent une place importante, il ne faut pas négliger les approches naturelles : plantes répulsives, huiles essentielles, pièges écologiques, ou encore aménagements de l’environnement immédiat. Ces alternatives respectueuses de la santé et de l’écosystème méritent d’être connues et testées. Nous les développerons en détail dans un prochain article consacré exclusivement aux solutions naturelles contre les moustiques.

FAQs

Nous répondons à toutes vos questions sur les sujets suivants :

  • Purification de l’eau de ville
  • Traitement de l’eau de forage
  • Filtration de l’eau de pluie
  • Lutte anti-nuisibles
  • Produits d’entretien naturels

Commencez par supprimer TOUTE eau stagnante chaque semaine (soucoupe, seau, gouttière). Ajoutez des moustiquaires de porte/fenêtre et un ventilateur orienté vers la zone assise (le flux d’air dérange le vol). En complément, utilisez un répulsif cutané validé (IR3535, picaridine, DEET selon le contexte) lors des pics d’activité.

Vérifiez les “gîtes cachés” : regards d’évacuation, bâches, drains, récupérateurs non étanches, pieds de parasols. Couvrez les collecteurs avec une moustiquaire fine. Si nécessaire, traitez l’eau qui ne peut pas être vidée (ex. certains bassins) avec une solution larvicide homologuée et compatible avec l’usage prévu, puis contrôlez chaque 7–10 jours en saison.

Privilégiez les actifs reconnus : IR3535 et picaridine (souvent bien tolérés), DEET efficace en zones très exposées. Respectez l’âge et la concentration indiqués sur l’étiquette (ex. éviter les fortes concentrations chez les jeunes enfants, ne pas appliquer sur les mains d’un enfant). Renouvelez l’application selon la durée de protection mentionnée.

Adoptez une stratégie “source d’abord” :


• inventaire et suppression systématique de l’eau stagnante ;
• couverture/étanchéité des récupérateurs et filtres de gouttières ;
• moustiquaires aux ouvertures, rideaux d’air/ventilateurs en zones de passage ;
• entretien hebdomadaire en saison (le moustique tigre pond près de l’habitat humain et se développe vite). Dans les zones à risque sanitaire (dengue/chikungunya/Nil occidental), suivez les recommandations locales et renforcez l’usage de répulsifs.

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jpforestier.loei@gmail.com

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